Le Yōseikan Budō ou Yōseikan Aïkidō est l'art martial développé par Minoru Mochizuki, qui l'a enseigné pour la première fois à son dōjō de Shizuoka en 1931. Ce style d'Aïkidō intègre les éléments de l'Aïki-Budō traditionnel de Morihei Ueshiba (datant d'avant la Deuxième Guerre Mondiale), ainsi que des éléments de plusieurs autres arts martiaux: Jūdō, Aïkijūjutsu, Karate, Jūjutsu traditionnel, Kenjutsu, Tenshin Shōden Katori Shintō-ryū, Gyōkushin-ryū jūjutsu, Iaijutsu, Kendō, Yari, Kito-ryū etc. Les techniques sont exécutées à mains nues ou avec des armes.

Généalogie du Yōseikan Budō

Saigō Chikamaza
1829-1905
Oshikiushi
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Takeda Sōkaku
1860-1943
Aikijūjutsu
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Ueshiba Morihei
1883-1969
Aikidō
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Mochizuki Minoru
1907-2003
Yōseikan Budō

Yōseikan: le nom

YŌSEIKAN peut vouloir dire plusieurs choses selon l'interprétation et le contexte. Puisque c'est un mot japonais, il est composé d'idées. Ces idées sont représentées par 3 idéogrammes 養正館 (YŌ-SEI-KAN):

Yōseikan: l'endroit

Le YŌSEIKAN est aussi le nom donné au dōjō qui fût érigé en novembre de 1931 à Shizuoka au Japon. Ce dōjō a été construit par les frères et les amis de Maître Mochizuki puisqu'il récupérait d'une pleurésie et d'une tuberculose pulmonaire. Après que le dōjō fût construit, un ami de la famille Mochizuki, un professeur de philosophie, appela le dōjō YŌSEIKAN. Maître Mochizuki adopta le nom immédiatement puisqu'il veut dire: « L'endroit où l'on développe la vérité ». Cela reflétait l'idéologie de ses professeurs et renforçait l'attitude positive de « Bien-être et prospérité mutuels » qu'il a toujours promu. Après la Deuxième Guerre Mondiale, le dōjō dû être reconstruit car il avait été brûlé.